Le Dernier Assaut de Valgor
Dans les terres du royaume d’Aleria, la guerre faisait rage. Les tambours de la bataille résonnaient dans les plaines, et les cris des soldats s’élevaient dans le vent froid. Au cœur de cette tourmente se tenait Valgor, un chef militaire légendaire, aux cheveux et à la barbe fournis, et à l’armure ornée de symboles anciens. Il représentait l’espoir d’un peuple assiégé, fier et déterminé à défendre son foyer.
La forteresse de Greystone, avec ses murs épais et ses tours imposantes, était le dernier bastion contre une armée d’envahisseurs déterminés à conquérir Aleria. Valgor, vêtu de son armure scintillante et de son manteau de guerre, portait le poids de sa nation sur ses épaules. Chaque cicatrice sur son corps racontait une bataille, chaque regard qu’il échangeait avec ses hommes était rempli d’un défi silencieux. Ils savaient que ce jour pourrait être leur dernier.
Alors que le ciel devenait plus sombre, la troupe de Valgor avançait avec discipline. Leurs chevaux, parés de lourdes armures, frappaient le sol avec un bruit lourd. Chaque cavalier prêtait allégeance à leur chef, incarnant la bravoure des défenseurs d’Aleria. Valgor brandit son épée, l’acier brillant d’une lueur héroïque, et prononça des paroles de courage : ‘Aujourd’hui, nous ne nous battons pas seulement pour notre vie, mais pour l’héritage de nos ancêtres!’
Les ennemis, comme une mer déferlante, approchaient de la forteresse, leurs bannières flottant sur les vents, promettant destruction et chaos. Mais Valgor, comme un roc inébranlable, ne voulait pas céder. Il savait que la bataille serait difficile, mais l’ardeur de ses hommes lui donnait la force nécessaire pour leur montrer la voie. Avec leur cœur battant à l’unisson, ils prirent position sur les remparts, prête à faire face à l’ennemi.
La cloche de la citadelle tinta, un appel à la défense. Les archers prirent place, tandis que les catapultes furent chargées de projectiles destructeurs. Au signal de Valgor, les flèches firent pleuvoir une pluie mortelle sur les assaillants, tandis que l’artillerie crachait des roches pour écraser les premiers rangs ennemis.
La bataille dura toute la journée, les corps tombant de part et d’autre, et la nuit tomba comme un linceul. Le cri des hommes était mélangé au fracas des armes, et l’odeur de la terre se mêlait à celle du sang. Mais Valgor ne faiblit pas. Il combattait comme un lion, son armure scintillant sous la lueur des torches, son cri de guerre galvanisant ses hommes.
Finalement, alors que le soleil se levait à l’horizon, le vent porta le son d’une victoire, mais pas sans coût. De nombreuses vies avaient été perdues, et le château de Greystone portait les cicatrices de la confrontation. Valgor, bien que victorieux, savait que le chemin de la paix serait long et semé d’embûches. Il leva son épée vers le ciel, remerciant les ancêtres pour la protection sur leur foyer, tout en promettant de veiller sur son peuple, quel qu’en soit le prix.
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