Résilience dans les Cendres
Au cœur d’une métropole dévastée, Sofia était devenue bien plus qu’une survivante. À la suite de la grande guerre des ressources, les villes autrefois vibrantes étaient maintenant réduites à des ruines, des témoins silencieux des souffrances endurées par leurs habitants. Elle avançait dans ce paysage désolé, habillée de vêtements militaires usés, un foulard cachant en partie son visage marqué par l’épreuves et le souffre des intempéries.
Les bâtiments, autrefois témoins de la prospérité humaine, étaient maintenant des carcasses tristes, leurs murs dénudés par le temps et les explosions. Des morceaux de métal tordu reposaient au sol, semblant crier les derniers échos de la civilisation d’antan. Les voitures abandonnées, remplies de poussière et de débris, rouillaient lentement, en attendant un avenir incertain.
Sofia avait appris à survivre. Chaque jour était un combat, un défi pour dénicher de l’eau potable et des provisions. Mais ce matin-là, alors que la lumière dorée de l’horizon annonçait un nouvel espoir, elle ressentait une flammèche d’énergie dans son cœur. La détermination brillait dans ses yeux, prête à combattre tout ce que le destin lui réservait.
Elle savait que des groupes de pillards hantaient ces rues, des ombres menaçantes prêtes à profiter de la vulnérabilité des autres. Mais Sofia n’était pas une proie facile. Avec son fusil usé mais fiable à ses côtés, et une boule de colère et de détermination empoignant son âme, elle avançait, ne laissant aucune place à la peur. Son passé était un lointain souvenir, mais son présent exigeait qu’elle soit forte.
À chaque pas, elle se remémorait les histoires des disparus, de ceux qui avaient attendu des jours meilleurs qui n’étaient jamais venus. Elle se battait pour eux, pour leur mémoire, pour un futur qu’elle espérait encore possible. Elle se voyait déjà, un jour, se tenant devant un nouveau lever de soleil, dans une ville reconstruite, là où les rires des enfants résonneraient à nouveau.
Mais pour l’heure, elle devait se battre. Chaque ruelle qu’elle parcourait, chaque débris qu’elle contournait, était un rappel que la survie n’était pas un don, mais un choix. Sofia était déterminée à changer le récit du monde dévasté qu’elle connaissait, un récit de désespoir qu’elle refusait de vivre. Elle était l’enfant des cendres, mais elle était aussi le phare de l’espoir.
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