Chaleur du Crépuscule
Le village de Niafou se réveilla doucement alors que le soleil commençait à percer l’horizon. Situé au cœur d’une vallée verdoyante, ce havre de paix était entouré de collines douces, recouvertes d’acacias majestueux. Les huttes traditionnelles, faites de terre et de chaume, scintillaient sous les premiers rayons de lumière. C’était ici que la vie s’écoulait paisiblement, au rythme des saisons.
Un soir, alors que le soleil s’apprêtait à plonger derrière les montagnes, un groupe de villageois s’attroupait autour d’un feu crépitant. Les flammes dansaient, projetant une lumière chaleureuse sur les visages souriants. Les rires et les histoires se mêlaient, créant une ambiance joyeuse et conviviale. Les enfants gambadaient autour, insouciants et libres, tandis que les adultes échangeaient des récits de la journée passée.
Fatoumata, une jeune femme au sourire éclatant, racontait l’histoire de l’énorme baobab qu’elle avait vu en se rendant au marché. « On dit que ce baobab est un ancêtre, » déclara-t-elle, ses yeux brillants d’excitation. « Chaque année, nous lui offrons des fruits en remerciement pour la fertilité de nos terres ! » Tous l’écoutaient, suspendus à ses mots.
Le ciel, quant à lui, se parait de couleurs chatoyantes – des teintes d’orange, de jaune et de bleu se mêlaient harmonieusement. Les nuages fins, presque délicats, ajoutaient une touche de mystère à l’horizon. La beauté de ce crépuscule était un rappel que la nature et la vie communautaire étaient indissociables.
Lorsqu’un ancien, Aboubakar, prit la parole, le murmure s’estompa pour laisser place à une écoute attentive. « Souvenez-vous, chers amis, que la force de notre communauté réside dans notre unité, » déclara-t-il d’une voix profonde, résonnant sous le ciel étoilé qui s’annonçait. « Ensemble, nous pouvons surmonter toutes les tempêtes, tant que nous restons soudés. »
La nuit avançait, mais la connexion entre les villageois ne faisait que se renforcer. Les étoiles commençaient à briller, illuminant délicatement le paysage désertique alentour, et une nouvelle journée se préparait déjà à naître.
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