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Les Cabanes Enneigées du Mont Étoilé

Au cœur des Alpes, sous un ciel d’azur embrassé par la neige, se tenait un petit hameau dont la beauté était légendaire. C’était un endroit où chaque hiver, le monde paraissait se figer dans un silence serein, l’air frais chargé d’une douce mélancolie.

Les cabanes en bois, aux toits recouverts de neige scintillante, étaient dispersées ça et là sur la colline, créant une harmonie parfaite avec les majestueuses montagnes en arrière-plan. Illuminées par la lumière chaleureuse des fenêtres, les cabanes invitaient à l’évasion, promettant chaleur et réconfort contre le froid mordant.

Chaque soir, alors que les flocons de neige dansaient lentement sous la lueur du crépuscule, les habitants se réunissaient autour des cheminées crépitantes. Un parfum de bois brûlé et de chocolat chaud flottait dans l’air, ajoutant à l’attrait de cette atmosphère hivernale.

Parmi eux, une jeune femme nommée Liana se tenait souvent à la fenêtre, observant le paysage transformé en un tableau vivant d’une beauté époustouflante. Les sapins, fiers et droits, se couchaient presque sous le poids de la neige, tandis que les étoiles commençaient à percer le ciel obscurci. Liana rêvait d’aventure, mais chaque hiver la rappelait à ses racines. Elle avait toujours entendu parler des légendes du Mont Étoilé, une montagne voisine dont la cime cachait des trésors oubliés.

Un soir, alors que les flocons tombaient en fines plumes, elle décida de quitter sa cabane. Vêtue de son manteau le plus chaud et avec une vieille lampe à huile qu’elle avait trouvée dans le grenier, elle se mit en route vers le Mont Étoilé. Chaque pas dans la neige était une promesse d’aventure et une invitation à découvrir ce que la nuit pouvait révéler.

En chemin, elle écoutait le silence, à l’écoute des murmures de la nuit, son cœur battant à l’unisson avec le froid. Tandis qu’elle s’avançait, la lumière de la lune illuminait la neige, lui offrant un chemin scintillant à suivre. Liana s’arrêta soudain, entendant un léger bruit. En se retournant, elle aperçut une silhouette familière : c’était Marceau, le forgeron du village, qui enfourchait son traîneau.