La Chasse Éternelle
Au cœur d’un paysage majestueux d’un autre temps, un homme des cavernes se tenait en position, son regard fixé sur l’horizon. Vêtu de peaux de bête, il tenait fermement dans ses mains un outils en bois, sculpté avec soin, prêt à affronter ce que la nature avait à lui offrir. Les montagnes enneigées se dressaient derrière lui, baignées dans les nuances chaudes du coucher de soleil, tandis que des mammouths majestueux déambulaient paisiblement dans la plaine.
Ce jour-là, Mork, tel était son nom, savait qu’il devait faire preuve de courage. La survie de son clan dépendait de sa réussite. Les mammouths, bien que colossaux et puissants, représentaient une source essentielle de nourriture et de matériel pour leur communauté. Il avait observé ces créatures immense langoureusement en train de s’alimenter, leurs grandes oreilles flottant dans le vent froid. Chaque mouvement était une danse, une harmonie de force et de douceur.
Sur sa gauche, des gravures ancestrales ornaient la roche, témoignant de l’histoire de son peuple. Les visages stylisés semblaient le regarder, lui offrant leur sagesse et leur force. Mork se souvenait des légendes racontées par les anciens, où de grands chasseurs avaient réussi à abattre des mammouths, honorés par leur bravoure. Aujourd’hui, il devait devenir cette légende.
Alors qu’il se préparait à faire le premier pas, son cœur battait la chamade. Il savait que la prochaine seconde pourrait décider de son destin. Avec un dernier regard vers son clan, au loin derrière lui, il s’avança, silencieux comme une ombre. Chaque pas était calculé, chaque souffle mesuré. Bientôt, il serait au cœur du territoire des mammouths. Il devait se fondre dans le paysage, être invisible et inoffensif.
Les mammouths, bien que paisibles, avaient un instinct aiguisé. Mork se coucha à plat ventre, ses muscles tendus comme un arc. La chaleur du sol gelé ne faisait qu’accentuer l’adrénaline qui l’envahissait. Il observa le mammouth le plus proche, une grande femelle aux yeux doux, qui paraissait détendue mais attentive. Tout à coup, elle senti quelque chose, et ses grandes oreilles se dressèrent, tandis qu’elle scrutait le paysage.
Dans cette tension palpable, Mork se rappela les mots de son père : « Une bête ne cède pas à la force, mais à la patience. » Il décida de ne pas bouger, de rester immobile comme la roche. La femelle finit par relâcher la tension, poussée par la curiosité. Peu après, elle se remit à brouter tranquillement.
C’était le moment. Rassemblant toute sa détermination, Mork se redressa doucement, s’approchant lentement de la grande créature. Soudain, un rugissement retentit dans la vallée – un autre mammouth avait remarqué l’intrus. L’atmosphère se chargea d’électricité. Le troupeau se mit en alerte.
En une fraction de seconde, Mork réalisa qu’il n’avait pas de seconde chance. Il sauta, s’élançant vers sa proie. L’adrénaline pulsait dans ses veines alors qu’il brandissait son outil, déterminé à réussir. Chaque mouvement était une danse mortelle entre l’homme et la bête, une lutte pour la survie.
Au loin, au pied des montagnes, les membres de son clan regardaient, le cœur battant. Ils savaient que cet instant serait gravé dans les mémoires, une histoire de bravoure et de sacrifice. Mork, l’homme des cavernes, allait-il devenir la légende vivante dont parlait le feu de camp ? Qu’importe le résultat, son nom serait connu. Une page de l’histoire de l’humanité s’écrivait là, dans la lutte éternelle entre l’homme et la nature.
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